Les mentions de la
faculté de Nanterre et de Daniel Cohn-Bendit dans Le Monde du
mois de mai 1968 (1 : jusqu'au 13 mai)
Classement :
éléments biographiques ; presse ; 1968 ; Le Monde
Ceci est une annexe
des pages
consacrées à la procédure d'expulsion de Daniel Cohn-Bendit en février 1968 et
la suite des pages consacrées aux mois de janvier-février,
mars
et avril 1968.
Le cadre médiatique
A cette époque,
l’actualité internationale se focalise sur la guerre du Vietnam, les suites de
la guerre israélo-arabe de 1967, les développements du printemps de Prague et
la répression en Pologne, ainsi que, fait moins connu, la crise monétaire
mondiale.
En avril a eu lieu, outre l'assassinat de Martin Luther King (6 avril), la
tentative d'assassinat de Rudi Dutschke (11 avril) qui a des répercussions sur
le mouvement étudiant français.
L’actualité
universitaire a pris de plus en plus d’importance, du fait de l’agitation dans
plusieurs pays étrangers, mais aussi en France ; à la fin du mois d’avril,
les noms de « Nanterre » et de « Daniel Cohn-Bendit » sont
connus des lecteurs du Monde.
Nanterre et Daniel
Cohn-Bendit dans Le Monde en
mai 1968
Le mois de mai reprend d’une façon générale sur « l’agitation à Nanterre »
et en particulier sur la procédure judiciaire lancée contre Daniel Cohn-Bendit à
la fin du mois précédent, qui lui a valu une journée de garde à vue le samedi
27.
On trouvera ci-dessous une liste exhaustive (sauf oubli de ma part) des mentions
de de Daniel Cohn-Bendit en mai 1968.
Remarque : Le
Monde parait effectivement la veille du jour de la datation, dans
l’après-midi ; les références temporelles relatives (ce jour) concernent donc le jour de la parution, veille du jour de la datation.
Extraits (2 au 13 mai)
*jeudi 2 mai, page 7 [parution le mercredi 1° vers 15 h]
« Les incidents
de Nanterre / Une information judiciaire est ouverte contre M.
Cohn-Bendit »
Le mardi 30 avril, « le parquet du tribunal de Paris a
décidé d’ouvrir une information judiciaire pour "menace verbale de mort
sous conditions et coups et blessures volontaires » à la suite de la
plainte déposée par un militant de Nanterre de la FNEF contre … Daniel Cohn-Bendit. »
Le dossier a été confié au juge Sablayrolles (ainsi que
l’instruction de l’affaire du tract « cocktail Molotov », évoqué fin avril lors de la garde à vue).
« Les assistants et maîtres-assistants de la faculté de
Nanterre se sont réunis et ont décidé de se mettre en grève en cas
d’arrestation d’un militant du mouvement étudiant. …
Dix-neuf professeurs sur les soixante de la faculté ont
signé un texte réclamant une nouvelle suspension des cours … et sont partisans
de mesures d’autorité pour rétablir l’ordre, alors que d’autres y sont vivement
hostiles … notamment MM. Michaud*, Ricœur et Touraine. »
Note
*M. Michaud : Guy Michaud (1911-2006), professeur de
Lettres à Nanterre depuis 1965 : cf. page de la Wikipedia allemande
*vendredi 3 mai, pages
14 et 24 [parution le jeudi 2 vers 15 h]
Page 14
« L’agitation à
Nanterre / Six étudiants vont comparaître devant le Conseil de
l’Université »
« M. Daniel
Cohn-Bendit et cinq de ses camarades ont été appelés à comparaître le 6 mai
prochain devant la commission des affaires contentieuses et disciplinaires de
l’université de Paris ; cette commission, présidée par M. Robert
Flacelière, vice-président du conseil d’université et directeur de l’Ecole
normale supérieure de la rue d’Ulm, joue le rôle d’instance
d’instruction ; la décision sera prise ensuite par le conseil d’université
siégeant à titre disciplinaire.
Selon cette procédure réglée par le décret du 21 juillet
1897, les motifs de cette comparution, qui ne sont pas rendus publics, seront
communiqués aux intéressés.
Ils seraient accusés de coups et blessures ainsi que
d’invectives à l’égard de professeurs et de conférenciers. »
L’article indique la composition de la commission et
rappelle que Daniel Cohn-Bendit est aussi poursuivi au plan judiciaire.
Est signalé un tract du Mouvement d’Action
universitaire, « petit groupe d’extrême-gauche fondé il y a un mois », dans lequel on trouve : « Monsieur le doyen, Messieurs les mandarins, êtes-vous fondés à reprocher quoi que ce
soit aux étudiants ? … Vous n’êtes que des pontifes, les piliers de
l’université bourgeoise. »
Est ensuite détaillée une question écrite d’Alain Griotteray
(Républicain Indépendant) au ministre de l’Education.
Page 24 (dernière)
« Un incendie ravage les locaux de l’Association des
étudiants en Lettres » (FGEL). L’incendie est attribué à l’extrême-droite.
Revue de
presse :
Minute, éditorial non
signé*
« Dans le tumulte actuel, ce Cohn-Bendit doit être pris par la peau du cou et reconduit à la
frontière sans autre forme de procès.
Et si les autorités ne s’en sentent pas le courage, nous
connaissons un certain nombre de jeunes Français que cela démange d’accomplir
de salubrité publique.
Nous n’abandonnerons pas la rue à la chienlit des "enragés". »
Note
*non signé :
sans doute par François Brigneau, ancien du RNP de Marcel Déat, ancien de la
Milice
*samedi 4 mai, page 1 [parution le vendredi 3 vers 15 h]
« Suspendus par le doyen [le jeudi soir 2 mai] / Les cours de la faculté des
lettres reprendront progressivement à Nanterre »
« On indique au ministère de l'Education nationale que
les cours reprendront dès le début de la semaine prochaine pour toutes les
disciplines sauf pour celles où sont concentrés les "enragés", c'est-à-dire la
sociologie, la psychologie et la philosophie. »
L’article rappelle la grève de novembre et la mise en place
du Mouvement du 22 mars.
« Depuis lors, les meetings sur l’impérialisme, sur le
Vietnam se sont multipliés. En même temps une contestation globale de l’enseignement
universitaire s’est exprimée de façon de plus en plus agressive. Un slogan de Nanterre "Professeurs, vous êtes vieux !" rappelle le slogan américain "Comment
faire confiance à quelqu’un de plus de trente ans ?".
Le corps enseignant s’est divisé en "faucons" et
en "colombes". Les premiers, les plus nombreux, réclament des
mesures autoritaires pour rétablir l’ordre : fermeture de la faculté, recrutement
… d’une police privée relevant du recteur … mettre en place un tel
corps de police dès la rentrée prochaine. »
Le doyen justifie la décision par les manifestations de
jeudi : invasion des locaux administratifs, puis occupation d’un amphithéâtre,
empêchant le cours de René Rémond et par la menace d’Occident qui « avait annoncé qu’il viendrait en force [vendredi]
« pour écraser les marxistes ». »
Billet de Robert Escarpit (extraits)
« La faute à Voltaire.
On a fermé Nanterre, c’est la faute à Voltaire ! …
Rien n’est moins révolutionnaire, rien n’est plus
conformiste que la pseudo colère d’un casseur de carreaux, même s’il habille sa
mandarinoclastie d’un langage marxiste ou situationniste.
… Lorsque dans dix ou vingt ans, M. Daniel Cohn-Bendit et ses amis seront doyens, recteurs, ministres …,
je leur souhaite d’affronter la révolte de leurs propres étudiants avec autant
de modération qu’on en fait preuve à leur égard aujourd'hui à Nanterre. »
*dimanche 5 et lundi
6 mai, pages 1, 9 et 24 [parution le samedi 4 vers 15 h]
Page 1
« Près de 600 arrestations
au cours des violents incidents du quartier Latin » [le vendredi soir
3 mai]
L’article annonce la fermeture de la Sorbonne par le recteur
à cause d’un « petit groupe d’étudiants » et évoque une déclaration d’Alain
Peyrefitte sur « une poignée de trublions ».
Page 9
(entièrement consacrée à « L’agitation étudiante en France »)
« Au quartier
Latin / Pendant près de 6 heures, de violents incident ont opposé des étudiants
au service d’ordre »
L’article indique que 1500 policiers ont affronté 2000 étudiants
et qu’il y a eu 596 arrestations dont 27 maintenues.
Est ensuite évoqué le meeting à partir de 14 heures de 400
étudiants dans la cour de la Sorbonne, représentants de plusieurs organisations :
UNEF, PSU, UEC, JCR, FER, MAU [le Mouvement du 22 mars n’est pas cité],
appelant à une manifestation le lundi.
Puis, à partir de 16 h 15, les forces de police sont entrées
dans la cour et ont canalisé les participants vers des cars de police.
A partir de ce moment, d’autres étudiants (hors de la Sorbonne) ont
commencé à intervenir contre la police jusque vers 22 h 30.
Encadré
« MM. Daniel
Cohn-Bendit, Pierre Rousset, Marc Sauvageot ainsi que les principaux
dirigeants étudiants interpellés avant la manifestation à laquelle ils n’ont
pas participé étaient toujours samedi en début d’après-midi entendus dans les
locaux de la police. »
Page 24 (dernière)
« L’agitation à Nanterre / Des enseignants libéraux
soulignent la responsabilité de l’université
45 enseignants ont débattu vendredi après-midi sur ce qu’il
fallait faire.
Un appel lancé par MM. Michaud, Ricoeur et Touraine a été
signé par 15 professeurs sur 60 et par la plupart des assistants et maîtres-assistants. »
*mardi 7 mai, page 1
et 11 [parution le lundi 6 vers 15 h]
Page 1
« Pour protester contre la fermeture de la Sorbonne et
les arrestations / Des manifestations et des grèves sont organisées par des
étudiants et des enseignants »
L’article indique que le mot d’ordre a été lancé par l’UNEF
et le SNESup, avec notamment le soutien de professeurs d’Orsay, dont le professeur Kastler*,
bien que le ministère ait déclaré la grève des enseignants illégale faute d’un
préavis de cinq jours. »
Note
*Kastler : sans doute Alfred Kastler
Page 11
« Répondant à l’appel de l’UNEF, plusieurs milliers d’étudiants
– entre 4000 et 4500 – ont manifesté aux abords de la Sorbonne. … La
manifestation avait été interdite … et un dispositif de police composé d’unités
de gardiens de la paix et de gendarmes mobiles avait pris place [autour de la
Sorbonne].
M. Cohn-Bendit et
ses sept camarades* avaient fait une entrée remarquée devant la commission de
discipline … Ils se sont présentés devant le 46 rue St-Jacques en chantant l’Internationale
et ont demandé à entrer tous ensemble à la Sorbonne et non pas un par un comme
de demandait les huissiers. … Le rectorat a finalement accepté qu’ils entrent
tous ensemble accompagnés de Me Henri Leclerc,
l’un des avocats de l’UNEF.
La défense des étudiants devait également être assurée par
trois professeurs de Nanterre, MM. Lefebvre,
Touraine et Michaud. …
Après cette procédure d’instruction, les sentences devraient
être rendues vendredi par le conseil de l’université. M. Cohn-Bendit et six
autres étudiants devaient quitter la Sorbonne à 13 h 10. Leur huitième camarade
était sorti 45 minutes avant eux et avait déclaré qu’il avait « récusé ses
juges » et « refusé de répondre ».
L’article indique que les étudiants manifestaient depuis 9
heures du matin (ces manifestations ont parcouru la ville sans qu'il y ait confrontation avec les forces de l'ordre, placées en protection de la Sorbonne) et qu’un appel était lancé pour manifester à 18 h 30 le lundi 6
mai.
Le journaliste note que les étudiants ont lancé le slogan « CRS = SS », de façon inappropriée car il n'y avait pas de CRS présents à ce moment.
Note
*sept camarades : dans un numéro antérieur, le journal parlait de 6 déférés, mais ils sont 8 dans ce numéro, sans qu'une explication soit donnée. Il n'y a pas d'explication concernant la libération de Daniel Cohn-Bendit et des autres arrêtés du vendredi (qui étaient encore en garde à vue le samedi vers 14 h).
*mercredi 8 mai,
pages 1 et 8 à 11 [parution le mardi 7 vers 15 h]
Page 1
« Dans l’après-midi et la soirée de lundi / Les
violentes échauffourées du quartier Latin ont parfois pris l’allure d’un combat
de rues ».
L’article annonce 482 arrestations, dont 31 maintenues.
L’UNEF et le SNESup ont lancé un mot d’ordre de grève
illimitée et l’UNEF un appel à manifester le mardi soir.
Les violences ont commencé vers 15 h le lundi après-midi.
Page 8
« Lundi soir un véritable combat de rues s’est déroulé
boulevard St-Germain »
L’article indique la présence de plus de 10000 manifestants,
qui lançaient le slogan « Nous sommes un groupuscule » ; parmi
eux des professeurs comme Laurent Schwartz et Claude Chevalley*.
Note
*Claude Chevalley (1909-1984) : mathématicien du groupe
Bourbaki, un des fondateurs du centre universitaire de Vincennes.
Page 9 : Les événements en province
Page 10
*déclaration radiotélévisée d’Alain Peyrefitte
*intervention de professeurs des facultés des Sciences et
des Lettres auprès du recteur Roche (Chevalley, Devillers, Dixmier, Krivine,
Lacombe, Malgrange, Motchane, Schwartz) : ils souhaitent « être entendus
vendredi prochain comme témoins de moralité par le Conseil d’université qui
statuera sur le cas des huit étudiants de Nanterre »
* « A Nanterre » : assemblée des
professeurs ; sur 200 présents, 80 quittent la réunion à la suite de Guy
Michaud
Page 11 : réactions
* « Mmes Simone de Beauvoir, Colette Audry, MM. Jean-Paul
Sartre, Michel Leiris, Daniel Guérin » lancent un appel à « soutenir
moralement et matériellement le mouvement de lutte engagé par les étudiants et
les professeurs… »
*jeudi 9 mai, pages 1 et 6 à 10 [parution le mercredi 8 mai vers 15 h]
Page 1
« Plus de 60 000 étudiants ont manifesté mardi à
Paris et en province »
*manifestation du mardi à Paris : 25 000 personnes (
*appel de 5 Prix Nobel (Jacob, Kastler, Lwoff, Mauriac,
Monod) au général de Gaulle
Pages 6 et 7 : les événements en province et au
quartier Latin
* « Petit lexique des "Groupuscules" »
(UEC, CLER, JCR, UJCML, Comités Vietnam de base)
Page 8 et 9 : les événements à Paris et en province
*Appel de 60 enseignants de Nanterre, de la Sorbonne et de l’EPHE
Page 10 : points de vue et réactions
*Alfred Kastler : « Pour que la raison l’emporte »
*Comité de soutien aux étudiants frappés par la répression :
Simone de Beauvoir, Colette Audry, Jean-Paul Sartre, Michel Leiris, Jean-Pierre
Vigier, Daniel Guérin, Robert Merle, André-Pierre de Mandiargues, Olivier
Revault d’Allones, Kostas Axelos.
*vendredi 10 mai, pages 1 et 7 à 11 [parution le jeudi 9 mai vers
15 h]
Page 1
« A la Sorbonne et à Nanterre / Les cours des facultés
des Lettres reprennent progressivement »
*manifestation sans incidents mercredi soir
*aucune libération des détenus
*appel de l’UNEF à une manifestation jeudi
*appel à une manifestation vendredi (UNEF, Mouvement du 22
mars, CAL)
Page 7 : les événements ; réactions
*Lettre d’Alexandre Micha, professeur de Littérature
médiévale à Nanterre, à propos d’un article paru dans les jours précédents sur
Nanterre :
« Il est parfaitement exact qu’un petit groupe d’excités cherche à Nanterre à paralyser les cours …
Votre collaborateur a l’air de regretter les arrestations des Cohn-Bendit et autres meneurs. S’il
avait côtoyé pendant des mois ces petits
voyous qui se disent étudiants, il écrirait autrement… »
Note
*Alexandre Micha (1905-2007) : cf. article
d’hommage : agrégé en 1929, enseignant du supérieur à partir de 1946 à
Caen, Strasbourg, Rouen ; à Nanterre dès 1964 ; à la Sorbonne en
1969, + ENS St-Cloud, jusqu’en 1975)
Page 8 : idem
* « 200 000 personnes ont manifesté
pacifiquement mercredi »
*création d’un journal : Action (UNEF, Mouvement du 22
mars, CAL)
Page 9 : idem
* « Après la manifestation de lundi, 17 inculpés dont 5
étudiants »
*Appel de Jean-Paul Sartre, etc.
Pages 10 et 11 : le débat du mercredi à l’Assemblée
*samedi 11 mai, pages 1, 9 à 11 et 24 [parution le vendredi
10 mai vers 15 h]
Page 1 « Nouvelles manifestation d’étudiants et lycéens »
Page 9
*Alain Touraine, « Pour le mouvement »
Page 10 : les manifestations de jeudi
Page 11 : réactions
Page 24 (d) : « Dernières nouvelles [vendredi
matin] »
* « Nouvelle manifestation d’étudiants et lycéens [prévue vendredi soir] »
* « A Nanterre » :
**grève de l’UNEF et du
SNESup
**actions du Mouvement du 22 mars pour empêcher les cours des
non grévistes
**meeting du Mouvement du 22 mars (300 personnes) : pas
d’usage de la violence ; accrochage avec l’UEC
*dimanche 12 et lundi 13, pages 1 et 4-5 [parution le samedi
11 mai vers 15 h]
Page 1
* « Nuit dramatique au quartier Latin [vendredi soir 10
mai] »
Page 4
* « Mise au point des organisateurs de la manifestation » :
conférence de presse donnée samedi à 11 heures par Jacques Sauvageot, Alain
Geismar, Daniel Cohn-Bendit et un représentant des CAL
* Réactions aux événements de vendredi
Page 5 : idem
* Dénonciation par Occident du « rôle provocateur d’une
poignée d’agitateurs communistes commandés par l’anarcho-communiste Cohn-Bendit
qui a détourné la révolte des étudiants contre le régime vers une émeute
inutile, éprouvante et sans lendemain. En agissant de la sorte, ces agitateurs
ont fait le jeu d’un pouvoir qu’ils prétendent combattre. Occident exige l’amnistie
des étudiants arrêtés et la mise hors d’état de nuire des agitateurs
communistes. »
Commentaire
Ce texte est assez délirant et hautement comique : en
raison, d’une part, des qualifications concernant Daniel Cohn-Bendit, mais
aussi parce qu’Occident, se sentant obligé de coller au mouvement étudiant
(antigaulliste), adopte le même raisonnement que le Parti communiste
(provocation, etc.) ; il préfigure aussi une part du discours de de Gaulle le 30 mai, fondé lui aussi sur un délire anticommuniste (purement rhétorique, mais néanmoins lamentable) [le contact avec l'actualité brute de Mai 1968 ne contribue absolument pas à valoriser de Gaulle].
Création : 3 avril 2014
Mise à jour : 20 avril 2014
Mise à jour : 20 avril 2014
Révision : 16 septembre 2017
Auteur
: Jacques Richard
Blog :
Territoires
Page : 22. Daniel Cohn-Bendit apatride Annexe 3 (d) Le Monde (mai 1968)
Lien : http://jrichardterritoires.blogspot.fr/2014/04/22-dcb-apatride-a3-le-monde-mai-68.html
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