Quelques remarques sur un passage d’Ernesto « Che »
Guevara
Classement : communisme ;
marxisme ; Chili ; Che Guevara
Référence
*Voyage à motocyclette, Mille et Une Nuits, p. 74
*Voyage à motocyclette, Mille et Une Nuits, p. 74
Présentation
En décembre 1951, Ernesto Guevara, encore loin d’être le « Che », part
avec un ami, Alberto Granado, pour un périple à moto en Amérique latine ; il
tient un journal de voyage.
Du 13 au 15 mars 1952, il visite au Chili, la mine de Chuquicamata,
détenue par une compagnie américaine, et le village minier ; les mineurs
sont en grève.
Il écrit (et il me semble que c’est vraiment « écrit ») :
Texte
Texte
« Dans la grande mine, l’efficacité
froide et la rancœur impuissante sont solidaires, tous sont unis malgré la
haine par le besoin commun de vivre et de spéculer sur le dos des autres. On
verra bien si le mineur, un jour, prend son pic avec plaisir pour aller
s’empoisonner les poumons, conscient de sa joie. On dit que là-bas, d’où vient
la flambée rouge qui éblouit aujourd’hui le monde, on dit que c’est comme ça.
Moi, je ne sais pas. »
Impressionnant, non ? Surtout la dernière phrase, qui fait
certainement écho à des conversations avec des militants communistes…
Création : novembre 2012
dans Blogoliot (http://blogoliot.over-blog.com/article-a-propos-d-un-passage-d-ernesto-che-guevara-1952-112440982.html)
Transfert : 13 février
2017
Mise à jour : 5 septembre 20176
Révision : 13 février
2017
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 6. Sur un passage de Che Guevara (1952)
Lien : http://jrichardterritoires.blogspot.fr/2017/02/sur-un-passage-de-che-guevara-1952.html
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