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dimanche 5 mai 2019

QH 52. Les Gaulois selon Jean-Claude Kaufmann

Quelques remarques à propos d’un paragraphe de Jean-Claude Kaufmann sur les Gaulois et sur d’autres sujets historiques


Classement : histoire de France ; histoire des Gaulois




Référence
*Jean-Claude Kaufmann, La Fin de la démocratie Apogée et déclin d’une civilisation, Paris, Les Liens qui Libèrent, 2019, page 130

L’auteur
Jean-Claude Kaufmann, né en 1948, est un sociologue qui a travaillé au CNRS à partir de 1977 ; spécialiste de la « vie quotidienne ».
Voir : Babelio (lien)
Site personnel : lien.

Texte
« L’idée proclamée par certains, et murmurée du bout des lèvres par un plus grand nombre, qu’il existerait des Français plus français que les autres s’est imposée ces derniers temps de façon spectaculaire comme une sorte d’évidence, y compris quand on se refuse, par humanisme, à en tirer les conséquences (« Oui, il y a des Français qui sont seulement d’adoption, mais il faut savoir les accueillir »). Or, comme toute essentialisation imaginaire, c’est une idée fausse : l’histoire de France a été de bout en bout une histoire de migrations et d’interpénétrations continuelles (2), et elle résulte d’influences multiples (3). Les fameux Gaulois, symboles d’une essentialisation magique, étaient eux-mêmes des Celtes venus d’ailleurs et d’origines multiples. On pourrait faire la même démonstration dans tous les pays. Ainsi, le plus vieux Britannique connu, l’homme de Cheddar, qui a vécu il y a environ dix mille ans dans le sud-ouest de l’Angleterre, avait des yeux bleus et… la peau noire (4).
2. Gérard Noiriel, 1988
3. Patrick Boucheron, 2017
4. (lien https) »

Analyse et commentaires
Je traiterai les points suivants :
*Kaufmann et l’histoire de France
*Kaufmann et les Gaulois
*Kaufmann et l’histoire des îles Britanniques
*la question des migrations

a) Kaufmann et l’histoire de France
L’énoncé « l’histoire de France a été de bout en bout une histoire de migrations et d’interpénétrations continuelles », même s’il s’appuie sur un livre de Gérard Noiriel, ne signifie pas dire grand-chose. C’est un lieu commun assez banal, comme la formule « elle résulte d’influences multiples » (même avec la caution de Patrick Boucheron).
Tout d’abord, on pourrait dire la même chose de tous les pays du monde !
En second lieu, ces formules veulent ignorer (dévaloriser, déconsidérer) les phases plus ou moins longues de stabilité, phases au cours desquelles s’élabore, sur place, une synthèse des « influences multiples », synthèses (ou suite de synthèses) qui vont aboutir à un résultat différent dans chaque pays. 
Par exemple, à partir de la conquête romaine de la Gaule, la langue latine, seule langue officielle, va progressivement devenir la langue de la quasi-totalité des habitants (pas seulement les administrateurs et les intellectuels), mais subir dans l’usage populaire des transformations considérables, donnant naissance à divers dialectes, d’oïl et d’oc ; à partir de certains dialectes d’oïl, s'est élaborée une nouvelle langue, le français (utilisée par les écrivains à partir du Moyen Âge, par les intellectuels et les administrateurs à partir du XVIème siècle). Au cours de cette élaboration, il y a certes eu des « influences » linguistiques (germaniques, scandinaves, puis « étrangères »), mais aucune plus importante que marginale (bien que, du Vème au IXème siècle, l’ancienne Gaule romaine ait été dirigée par des Germains : les Mérovingiens, puis les Carolingiens, ils n’ont pas été en mesure de germaniser le pays, quelques régions mises à part). 
Sur ce point précis, peut-on dire que tout soit compréhensible seulement grâce aux catégories « interpénétrations » et « influences » ?

b) Kaufmann et les Gaulois
« Les fameux Gaulois, symboles d’une essentialisation magique, étaient eux-mêmes des Celtes venus d’ailleurs et d’origines multiples. »
Kaufmann croit nécessaire d’apporter sa pierre à la « déconstruction du mythe des origines gauloises de la France » (« les fameux Gaulois », « essentialisation magique* »), mais son apport est assez pauvre. 
*« Les Gaulois étaient des Celtes venus d’ailleurs et d’origines multiples » : personne n’a jamais cru que les Gaulois aient été un peuple autochtone, leur appartenance au groupe des Celtes est connue depuis très longtemps (même César était au courant). Plus original : Kaufmann nous indique que ces Celtes n’étaient pas un peuple « pur », mais « mélangé ». En fait, on ne sait pas grand-chose sur les origines des Celtes (ils apparaissent dans les sources vers 600 avant J.-C., mais de façon ténue). L’affirmation de leur « impureté ethnique » est une pure supposition (probablement exacte, mais tout à fait banale), qui relève plus de l’idéologie politiquement correcte du XXIème siècle que de la connaissance historique. 
*« essentialisation magique » : je ne vois pas trop ce qu’il entend par là. Cela se réfère probablement à la formule « Nos ancêtres les Gaulois », mais celle-ci n’est sûrement pas « magique », et probablement pas « essentialisante ».

c) Kaufmann et l’histoire des îles Britanniques
« le plus vieux Britannique connu, l’homme de Cheddar, qui a vécu il y a environ dix mille ans dans le sud-ouest de l’Angleterre, avait des yeux bleus et… la peau noire. »
Le fait qu’il y ait eu une population à peau noire dans l’actuelle Angleterre (comté de Somerset) en 8 000 avant J.-C. est certainement intéressant pour l’histoire des hommes préhistoriques. Est-ce que ça l’est pour l’histoire des îles Britanniques ? 
Selon un article du Monde (7 février 2018, lien), « "Cheddar Man" faisait partie d’une population de chasseurs-cueilleurs qui a migré du Moyen-Orient au nord de l’Europe après la fin de la dernière ère glaciaire. Aujourd’hui, environ 10 % de la population britannique blanche présente une ascendance liée à ces chasseurs-cueilleurs. » (on aurait donc affaire à un « ancêtre » biologique d'une fraction non négligeable de la population  !).

A venir



Création : 5 mai 2019
Mise à jour :
Révision : 7 octobre 2019
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 52. Les Gaulois selon Jean-Claude Kaufmann
Lien : https://jrichardterritoires.blogspot.com/2019/05/les-gaulois-selon-jean-claude-kaufmann.html








mercredi 13 mars 2019

QH 50. « Nos ancêtres les Gaulois » (Magnard, CM-FE, 1947)

Quelques remarques sur un manuel d’enseignement primaire de l’après-guerre


Classement : manuels scolaires ; histoire ; la Gaule et les Gaulois




Ceci est une des pages « Nos ancêtres les Gaulois », dans lesquelles je présente le contenu relatif aux Gaulois de manuels scolaires (niveau primaire) de diverses époques.
Je présente ici le manuel de cours moyen et fin d’études des éditions Magnard, dans le cadre du programme de 1945.

Référence
*Etienne Baron, Histoire de la France Cours moyen et classe de septième Classe de fin d’études – C. E. P., Paris, Magnard, 1947 (« Cinquième édition »)

L’auteur
*Etienne Baron : « Agrégé d’Histoire et de Géographie. Professeur au Lycée Pasteur* » (page de titre) ; reçu 12ème à l’agrégation d’histoire et géographie en 1909 (né vers 1880-1885) ; il est l’auteur de nombreux manuels (dans le catalogue de la BnF, de 1936 à 1961 (lien 1, lien 2), aux éditions Magnard, mais aussi aux Éditions de l’École, ainsi que de deux ouvrages romanesques : L’Aigle sur le rocher et Le Secret de Tuyen-Quang (aux éditions Magnard)
Note : Il s’agit du lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine (lien)

Table des matières
Première partie : L’Antiquité (chapitres 1 et 2)
Deuxièmle partie : Le Moyen Âge (chapitres 3 à 6)
Troisième partie : Les Temps modernes (chapitres 7 à 17)
Quatrième partie : L’Epoque contemporaine (chapitres 18 à 34)
Questions d’ordre général posées à l’examen*
Enseignement de l’histoire locale

Chapitre 1 : « Les origines méditerranéennes de notre civilisation »
Chapitre 2 : « La Gaule » (pages 54 à 66)
Chapitre 34 : « La Grande Guerre »

Texte





Analyse et commentaires
A venir

Pages de la série (dans l'ordre chronologique)



Création : 13 mars 2019
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 50. « Nos ancêtres les Gaulois » (Magnard, CM-FE, 1947)
Lien : https://jrichardterritoires.blogspot.com/2019/03/nos-ancetres-les-gaulois-magnard-cm-fe.html








vendredi 8 mars 2019

QH 49. « Nos ancêtres les Gaulois » (Editions de l'Ecole, CM-FE, 1955)

Quelques remarques sur un manuel d’enseignement primaire de l’après-guerre


Classement : manuels scolaires ; histoire ; la Gaule et les Gaulois




Ceci est une des pages « Nos ancêtres les Gaulois », dans lesquelles je présente le contenu relatif aux Gaulois de manuels scolaires (niveau primaire) de diverses époques.
Je présente ici le manuel de cours moyen des Éditions de l’École dans le cadre du programme de 1945.

Référence
*Augustin Guillemain et François Le Ster, Histoire de France du cours moyen au certificat d’études, Paris, Les Éditions de l’École, 1955

Les auteurs
*François Le Ster (1888-1969) : originaire du Finistère ; ordonné prêtre en 1912, il est d’abord instituteur, puis directeur d’école (à Quimperlé) ; inspecteur de l’enseignement libre (1941) ; directeur adjoint de l’enseignement libre (1949) ; chanoine titulaire (1956)
Voir sa notice sur le site du diocèse de Quimper (lien).
Il apparaît comme auteur ou coauteur de manuel de 1934 à 1960.
*Augustin Guillemain : il est coauteur avec François Le Ster de plusieurs manuels dans les années 1950 (lien) ; il succède à un certain Henri Guillemain (professeur d’histoire dans l’enseignement catholique selon la BnF), qui opère comme coauteur du même, pendant les années 1930 (lienainsi que d'un chanoine Augustin Guillermit (1883-1950) (lien).

Les Éditions de l’École
Les Éditions de l’École n’existent plus, mais ont probablement un lien avec L’École des loisirs, étant donné que celle-ci a la même adresse principale  que celles-là : 11 rue de Sèvres. Cette relation n’est pas explicitée sur Internet, comme le montre par exemple la notice Wikipédia de L’École des loisirs (lien)
En leur temps, les Éditions de l’École paraissent avoir été orientées vers les manuels de l’enseignement catholique. On remarque cependant qu’à l’encontre de la coutume des éditeurs scolaires, aucune indication concernant les diplômes et fonctions des auteurs n’est donnée, alors même que François Le Ster était un clerc, doté de responsabilités importantes dans l’enseignement catholique dans la période 1940-1960.

Table des matières
Elle comporte trois parties :
1) Histoire ancienne (chapitres 1 à 4) : L’Egypte, les Hébreux, les Grecs, Histoire romaine
2) De la Gaule indépendante au règne de Louis XVI (chapitres 5 à 30)
3) De la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale (chapitres 31 à 45).
La première partie rapproche ce manuel du programme de l'enseignement secondaire. 
Je reproduis ci-dessous la table des chapitres 5 à 


Texte




Analyse et commentaires
A venir

Pages de la série (dans l'ordre chronologique)



Création : 8 mars 2019
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 49. « Nos ancêtres les Gaulois » (Editions de l'Ecole, CM-FE, 1955)
Lien : https://jrichardterritoires.blogspot.com/2019/03/nos-ancetres-les-gaulois-editions-de.html








jeudi 28 février 2019

QH 48. « Nos ancêtres les Gaulois » : le point de vue de Jean-Yves Camus

Quelques remarques sur des sottises énoncées à propos des Gaulois


Classement : histoire ancienne ; Gaule




Référence
*Jean-Yves Camus, « Les passions identitaires de l’extrême-droite », Charlie Hebdo n° 1388, 27 février 2019, page  6

L'auteur
(lien Wikipédia)

Texte
« La droite identitaire ne croit ni à l’égalité ni à l’universalisme. Elle veut que les individus soient à la fois enracinés et traçables, qu’ils puissent prouver une généalogie adossée au slogan de Barrès, « la terre et les morts ». Dans certains cas, cette passion identitaire de l’enracinement aboutit à des absurdités historiques : de ces Gaulois supposés être nos ancêtres, on sait finalement peu de chose [sic], et du peu qu’on sait, ni leur langue ni leurs croyances n’ont grand rapport avec ce qu’est le peuple français aujourd'hui. »

Commentaire
Notes (*) en bas de page.
C’est la première fois que je vois les Gaulois accusés de fricoter avec l’extrême-droite ; habituellement, on se contente de dénoncer le rôle néfaste « des Républicains* » (c'est-à-dire des révolutionnaires de 1789 ou des fondateurs de la III° République), pour montrer à quel point, à gauche, on est dégagé de préjugés « ancestraux ».
Bien entendu, Camus, comme Joffrin et aliiest  persuadé que la formule «Nos ancêtres les Gaulois » se trouve dans tous les manuels d’histoire de l’enseignement primaire de Jules Ferry à 1968, ce qui n'est pas aussi évident qu'il le croit*.
En second lieu, il est assez comique de le voir ériger son ignorance du sujet en « essence » : « on sait peu de chose ». En fait, c'est surtout lui qui en sait moins qu’il ne pourrait, s’il avait lu quelques livres sur le sujet.
Enfin, « ni leur langue ni leurs croyances n’ont grand rapport avec ce qu’est le peuple français aujourd'hui ».
Certes, mais si on attache la moindre importance aux langue et croyances qui comptent encore aujourd'hui, il faut évoquer la langue (un latin plus ou moins déformé) et la croyance (le christianisme, une croyance pas ethnique du tout) de ceux qui peuplaient les Trois Gaules vers 450, qui se pensaient comme des Romains (ce qu’ils étaient, du moins les sujets libres, depuis l'édit de Caracalla, 212) et que nous appelons couramment, mais de façon anachronisante, « Gallo-romains ». Langue qui fait l'essentiel de la nôtre (et des dialectes d'oïl et d'oc) ; croyance qui, même si on laisse de côté l'aspect religieux, reste importante par l'héritage architectural et artistique.
Je rappellerai aussi la place non négligeable de l’héritage gaulois dans la toponymie urbaine (de Lyon à Verdun en passant par Paris, Nantes, Limoges, etc.), dans la toponymie régionale (Berry, Limousin, Anjou, Touraine, Périgord, etc.) et dans la formation territoriale (les départements actuels ayant pour une part repris les limites des anciennes cités gauloises*).

Conclusion
Bref, on pourrait dire que sa « passion anti-identitaire » a amené Jean-Yves Camus à proférer, sinon des « absurdités historiques », du moins des lieux communs erronés et dépourvus d’intérêt. Voire obscurantistes, puisqu'en fin de compte, il pense comme s'il n'y avait surtout pas lieu d'approfondir nos connaissances sur les Gaulois !

Notes
*les Républicains : voir le texte de Laurent Joffrin « Sarkozyx le Gaulois » (21 septembre 2015), traité sur une autre page (lien)
*pas aussi évident qu'il le croit : voir les pages que j’ai consacrées à différents manuels (lien)
*limites des anciennes cités gauloises : voir les pages consacrées au toponyme *Equoranda (lien)



Création : 28 février 2019
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 48. « Nos ancêtres les Gaulois » : le point de vue de Jean-Yves Camus
Lien : https://jrichardterritoires.blogspot.com/2019/02/nos-ancetres-les-gaulois-le-point-de.html








mercredi 27 février 2019

QH 47. « Nos ancêtres les Gaulois » (Delagrave, CE1, 1955)

Quelques remarques sur un manuel d’enseignement primaire de l’après-guerre


Classement : manuels scolaires ; histoire ; la Gaule et les Gaulois




Ceci est une des pages « Nos ancêtres les Gaulois », dans lesquelles je présente le contenu relatif aux Gaulois de manuels scolaires (niveau primaire) de diverses époques.

Je présente ici le manuel de cours élémentaire des éditions Delagrave, dans le cadre du programme de 1945.

Référence
*Simone et Martial Chaulanges, Premières images d’histoire de France Cours élémentaire Première année, Paris Delagrave, 1955

Les auteurs
*Martial Chaulanges (1903-1983), élève de l’ENS de Saint-Cloud, reçu 2ème à l’agrégation d’histoire et géographie en 1938 ; par la suite inspecteur général ; responsable de collection aux éditions Delagrave ; auteur de deux ouvrages hors manuels :
**La Région de Lyon et de Saint-Etienne, sa géographie, son histoire, Paris, Charles-Lavauzelle, 1948
**La Terre des autres, Paris, Delagrave, 1971 (« récit »)
*Simone Chaulanges (????), élève de l’ENS de Fontenay-aux-Roses ; coauteur de plusieurs manuels des éditions Delagrave

Table des matières

Texte


Analyse et commentaires
On ne trouve ici ni la formule « Nos ancêtres les Gaulois », ni un élément qui l'évoquerait. La formule « Notre pays - La Gaule -, était habitée par les Gaulois » ne préjuge en rien de liens éventuels entre nous et les Gaulois, si ce n'est qu'ils se trouvaient là où nous trouvons (par ailleurs, la formulation est historiquement approximative, si ce n'est inexacte).

Pages de la série (dans l'ordre chronologique)



Création : 27 février 2019
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 47. « Nos ancêtres les Gaulois » (Delagrave, CE1, 1955)
Lien : https://jrichardterritoires.blogspot.com/2019/02/nos-ancetres-les-gaulois-delagrave-ce1.html








mardi 26 février 2019

QH 46. « Nos ancêtres les Gaulois » (Hachette, CE, 1952)

Quelques remarques sur un manuel d'enseignement primaire de l'après-guerre


Classement : manuels scolaires ; histoire ; Gaulois




Ceci est une des pages « Nos ancêtres les Gaulois », dans lesquelles je présente le contenu relatif aux Gaulois de manuels scolaires (niveau primaire) de diverses époques.

Je présente ici le manuel de cours élémentaire des éditions Hachette, dans le cadre du programme de 1945.

Référence
*Antoine Bonifacio et Louis Mérieult, Histoire de France Cours élémentaire, Paris, Hachette, 1952

Les auteurs
*Antoine Bonifacio : « professeur agrégé d’histoire » (page de garde) ; né vers 1910, élève de l’ENS, il est reçu premier à l’agrégation d’histoire et géographie en 1934 ; directeur ou coauteur de nombreux manuels, il débute dans cette activité en 1952 ; le plus récent date de 1971. Il n’a pas écrit d’autres ouvrages.

*Louis Mérieult : « inspecteur de l’enseignement primaire » (page de garde) ; la BnF ne le signale que pour ce manuel.

Table des matières

Texte


Analyse et commentaires
On ne trouve ici ni la formule « Nos ancêtres les Gaulois », ni un élément qui l'évoquerait. La formule « Notre pays s'appelait la Gaule, et ses habitants les Gaulois » ne préjuge en rien de liens éventuels entre nous et les Gaulois, si ce n'est qu'ils se trouvaient là où nous trouvons (par ailleurs, la formulation est historiquement approximative, si ce n'est inexacte).

Pages de la série (dans l'ordre chronologique)



Création : 26 février 2019
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 46. « Nos ancêtres les Gaulois » (Hachette, CE, 1952)
Lien : https://jrichardterritoires.blogspot.com/2019/02/nos-ancetres-les-gaulois-hachette-ce.html








lundi 25 février 2019

QH 45. « Nos ancêtres les Gaulois » (Armand Colin, CE, 1949)

Quelques remarques sur un manuel d’enseignement primaire de l’après-guerre


Classement : histoire ; manuels scolaires ; histoire de la Gaule et des Gaulois




Ceci est une des pages « Nos ancêtres les Gaulois », dans lesquelles je présente le contenu relatif aux Gaulois de manuels scolaires (niveau primaire) de diverses époques.

Je présente ici le manuel de cours élémentaire des éditions Armand Colin, dans le cadre du programme de 1945.

Référence
*Marc Ballot et G. Marc, Histoire de France Cours élémentaire 1ère et 2ème années, Paris Armand Colin, 1949

Les auteurs
*Eliane Personne : « Agrégée d’Histoire et de Géographie, directrice d’Ecole normale » (page de titre de l’ouvrage) ; elle est reçue à l’agrégation (d’histoire, selon le site RNHE, lien) en 1944
*Marc Ballot : « Docteur ès lettres, inspecteur de l’enseignement primaire » (page de titre de l’ouvrage) ; il apparaît comme coauteur d'un ouvrage sur le Limousin paru en 1950 (compte-rendu sur le site Persée, lien)
*Georges Marc : « Directeur d’école primaire » (page de titre de l’ouvrage) ; selon un article paru dans Cairn (lien), il était directeur de l’école de Plobannalec-Lesconil, au sud de Pont-l’Abbé (Finistère)

Jean Leduc, dans son livre Lavisse, l’histoire au cœur, Armand Colin, 2016 (lien) indique que ces trois personnes sont les responsables des manuels d’histoire d’enseignement primaire des éditions Colin après la guerre (prenant la relève des « Lavisse »).

Table des matières (début de l’ouvrage)

Texte : pages 8 à 11




Analyse et commentaires
On constate que ce manuel, quoique dans la lignée de Lavisse, ne mentionne pas la formule « Nos ancêtres les Gaulois », et n'évoque pas cette idée de façon notable.

Pages de la série (dans l'ordre chronologique)



Création : 24 février 2019
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Questions d’histoire
Page : QH 45. « Nos ancêtres les Gaulois » (Armand Colin, CE, 1949)
Lien : https://jrichardterritoires.blogspot.com/2019/02/nos-ancetres-les-gaulois-armand-colin.html